Ce lundi, trois nouveaux suspects (un homme et deux femmes) membres du groupe d’ultra-droite « AFO » (Action des Forces Opérationnelles) ont été interpellés et placés en garde-à-vue par la demande du juge antiterroriste.
Un projet qui fait froid dans le dos
Le groupuscule envisageait de passer à l’acte en empoisonnant de la nourriture halal dans les supermarchés fréquentés par des musulmans. Mais ce n’est pas tout, puisqu’il prévoyait notamment, d’après LCI, l’assassinat de « l’islamiste radical » Djamel Beghal (proche des auteurs de l’attentat en janvier 2015) à sa sortie de prison, et celui du rappeur Médine jugé par ses détracteurs comme étant un « islamiste « . En cause? Il était au centre d’une polémique liée à la programmation de son concert au Bataclan, prévu (et déjà complet) à l’automne prochain.
En juin dernier, déjà, dix membres du même groupe ont été arrêtés et inculpés pour associations de malfaiteurs terroriste et criminel, certains ont été remis en liberté conditionnelle. AFO veut lutter contre ce qu’il appelle le « péril islamique ». Un groupe qui a l’air de plus en plus équipé et engagé dans sa lutte contre les musulmans. Car, en effet, c’est bien là, toute une communauté qui est visée.
