Après avoir pris la décision de renoncer à la compétition asiatique de la FIBA, les basketteuses qataries se sont vues proposer, pour les deux prochaines années, « une période d’essai » afin de pouvoir jouer avec leurs voiles.
Les basketteuses font entendre leur voix
Lors de la compétition de basket-ball qui s’est déroulée en Corée du Sud mercredi dernier, la FIBA a interdit aux joueuses qataries de porter leurs voiles sur le terrain, dans le but de se conformer aux règles des fédérations internationales qui diffèrent d’un sport à l’autre : en basket-ball, les couvre-chefs, bijoux de tête et autres artifices sont formellement proscrits.
La joueuse Amal Mohamed, elle, défend la position de son équipe qui a déclaré forfait face à leurs adversaires mongoles, suite à cette interdiction imprévue : « Avant notre participation, il nous a été dit que nous pourrions disputer nos matchs voilées. Étant donné que nous ne pouvons, en raison de notre religion, l’enlever en entrant sur le terrain, nous avons déclaré forfait contre la Mongolie. Je ne pense pas que le voile soit dangereux, ni qu’il influence négativement le match ou les autres joueurs. […] Nous ne participerons à aucun match des Jeux asiatiques tant que les officiels n’auront pas revu leur position. »
En proposant une période d’essai de deux ans lors des compétitions nationales, la FIBA fait preuve d’une certaine ouverture d’esprit mais ne fait cependant aucun commentaire quant à la première autorisation soudainement retirée par la suite.