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Une accusation injustifiée …

par Redaction

Aux dernières annonces ce mercredi, le président syrien Bashar Al Assad désigne l’Etat turc comme étant responsable de tous les massacres, atrocités et morts ayant eu lieu en Syrie depuis plus d’un an.

Bashar Al Assad renie ses fautes

Au cours d’une interview télévisée, le président syrien Bashar Al Assad a déclaré que selon lui, la Turquie était en partie responsable de toutes ces violences et crimes qui se déroulaient en Syrie depuis 17 mois. Il dénonce cet Etat et l’accuse d’être coupable de tout ce qui se passe en disant qu’il « portait la responsabilité du sang versé en Syrie ». Aussi, déclare-t-il que cette histoire prouve « que les deux pays ont une relation tendue et troublée depuis presque sept décennies. »

Quant à la Turquie, étant confrontée à un nombre incessant de réfugiés, a demandé aux Nations Unies de mettre en place « une zone tampon » afin d’y accueillir les nombreux civils fuyant les massacres pour qu’ils s’y réfugient.

[pullquote_left]Leur départ permet de nettoyer l’Etat des responsables non patriotes[/pullquote_left]

En ce qui concerne les abandons de plusieurs responsables du régime syrien, Bashar Al Assad  confirme les avoir laissé partir et affirme aussi que leur départ permettrait de « nettoyer l’Etat de responsables non patriotes ».  Il confie également à la presse qu’il avait connaissance de certains abandons lorsqu’ils avaient lieu et qu’il en discutait avec ses hommes. Ceux-ci, à plusieurs reprises, lui suggéraient d’arrêter les déserteurs, mais le président n’étant pas du même avis rétorquait de manière négative, en affirmant que les arrêter n’était pas la bonne décision : « les laisser partir voilà ce qu’il faut faire ! » ordonnait le président syrien. Il avoue même en avoir aider plusieurs et leur avoir faciliter la sortie du territoire syrien.

La situation est de plus en plus critique …

D’après l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme, une centaine de personnes auraient été tuées ce mercredi, notamment dans les villes de Damas et d’Alep.

Bashar s’exprime en ces mots lors de cette interview diffusée sur la chaîne privée Ad-Dounia : «Je peux résumer la situation en une phrase : nous progressons, la situation sur le terrain est meilleure mais nous n’avons pas encore gagné, cela nécessite encore du temps».

Al Assad se retrouve à présent confronté à une dissidence importante qui dure déjà depuis 17 mois, mais il serait temps de comprendre que dans une telle situation le temps qu’il utilise est au détriment du sang de nombreux innocents.

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