Après plus d’un mois d’angoisse, les habitants de ce petit village de la creuse ont obtenu gain de cause.
Faux-la-Montagne: terre d’accueil
Marc Bourgeois, a accueilli chez lui quatre migrants soudanais avec qui il a tissé des liens fraternels. Après une vie brisée par la guerre, la perte d’être chère, ils n’ont pas eu d’autre choix que d’entamer une difficile exode qui les marquera à vie. Traversée de l’Afrique, esclavage, passage par les inhumaines geôles libyennes avec leur lot de tortures, d’humiliations et d’actes inqualifiables de par leur barbarie. Ils réussissent néanmoins à rejoindre la France via l’Italie.
Un nouveau départ menacé par la loi ?
Ils s’installent donc à Faux-la-Montagne, chez Marc Bourgeois qui, plus qu’un toit, leur a offert l’espoir d’une vie meilleure. Depuis leur arrivé il y a 8 mois, les quatre survivants participent activement à la vie du village et ses habitants les ont adoptés. Mais voila qu’il y a un mois l’étau se resserre, la décision tombe, ils sont menacés d’expulsion.
Un fabuleux élan de solidarité
Indignés par cette décision injuste, les habitants se mobilisent, une centaines de personnes signent une pétition pour contester la décision de justice. Mais malgré tout, les policiers viennent déloger les quatre exilés sous les huées des habitants qui essaient même des les en empêcher. Les jeunes hommes sont emmenés à Paris dans un centre de rétention en vue de leur expulsion vers l’Italie. Mais grâce à l’action des habitants et la pression de ceux-ci la préfecture à pour le moment accepté de traiter la demande d’asile de Noordeen, l’un des quatre migrants.
Nous saluons les habitants de ce petit village pour leur action et espérons que les trois autres camarades de route de Noordeen aurons eux aussi le droit à une nouvelle chance.