Michèle Sibony, militante née à Rabat, fut la vice-présidente de l’union juive française pour la paix. Elle oeuvre depuis des années pour la paix au Proche-Orient et dénonce la politique coloniale israélienne des territoires palestiniens, ce qui lui vaut d’être sujette à de nombreuses intimidations.
B. Netanyahou criminel de guerre
Depuis le début de la répression sanglante menée par les soldats israéliens contre les manifestants pacifiques palestiniens de la bande de Gaza lors de la grande marche du retour, des centaines de victimes sont à déplorer ainsi que des milliers de blessés. Parmi elles figurent femmes, enfants, personnes âgées, handicapés, tous victimes de la barbarie israélienne.
Condamnation
Lors d’une intervention télévisée, Michèle Sibony se dresse contre le dirigeant sioniste et dénonce sa venue en France. Elle affirme, avec justesse, que B. Netanyahou « apporte avec lui le sang de milliers de blessés pendant la marche du retour à Gaza, plus de cent morts, tirés à bout portant comme des lapins par des snipers, des gens désarmés qui manifestaient pacifiquement ». Elle dénonce aussi la décision d’Emmanuel Macron de le recevoir à Paris : « comment ose-t-il recevoir en grande pompe B. Netanyahou pour inaugurer la saison croisée culturelle France-Israel ? Ce qui est un deuxième scandale d’ailleurs ». Pour conclure elle demande que B. Netanyahou « soit jugé par la cour pénale internationale pour ses crimes de guerre ».
Nous saluons sa franchise et son courage.