Poursuivis pour « provocation à la haine » et « contestation de l’existence de crime contre l’humanité » Saadia et Hussein ont été relaxés par la Cour d’Appel de Montpellier.
Des faits pas assez qualifiés
Les deux militants du comité BDS (Boycott, Désinvestissement, Sanction) étaient accusés d’avoir posté un message incitant à la violence sur Facebook. Ce message était considéré comme incitant à la violence « en raison de l’origine, de l’ethnie, de la nationalité, la race ou la religion ». Le tribunal a indiqué que les faits qui étaient reprochés à Saadia et Hussein n’étant en réalité pas assez qualifiés et tous deux n’avaient fait que partager le texte en question, sans être les auteurs de ce qui avait été écrit.
En première instance, ils avaient été condamnés à 3000€ d’amende dont 1000 avec sursis.