François Hollande a fait comme de nombreux chefs d’Etat à travers le monde, respectant la tradition : il a félicité Donald Trump pour son élection. Non sans devoir serrer les dents pour le faire !
Coopérer avec le candidat républicain sans concession
C’est ainsi dans la journée du mercredi 9 novembre que François Hollande a adressé ses félicitations au nouveau président des Etats-Unis. Le visage assez fermé lors de son discours, il a indiqué vouloir travailler avec l’administration Trump « sans concession ». Pas le choix tout simplement puisque le milliardaire américain est maintenant à la tête d’une des puissances mondiales importantes sur l’échiquier politique et économique. Pourtant il y a quelques mois encore, le locataire de l’Elysée qualifiait celui qui est aujourd’hui devenu son homologue d’homme vulgaire. Ajoutant aussi qu’il serait le pire président s’il venait à être élu. On y est justement ! D’ailleurs aux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, François Hollande avait déclaré : « Lui, tout ce qu’il aime, c’est la vulgarité. C’est un être, je trouve, dans tous les sens du terme, vulgaire. Comme pouvaient l’être des leaders populistes en Europe, qui sont fondés sur la vulgarité. »
François Hollande n’a pas manqué de préciser que les positions de Donald Trump lors de sa campagne doivent être confrontées aux valeurs et aux intérêts partagés avec les Etats-Unis. Parlait-il notamment de son côté misogyne, de son islamophobie, de son racisme contre les Afro-Américains, les Latinos-Américains… ? Il y a le choix puisque Donald Trump a dit beaucoup d’énormités avant d’être élu !