Personne n’est sans connaître le candidat qualifié aux primaires à droite, Jean François Copé qui, comme bon nombre de ses collègues, continue de surfer tranquillement sur la vague d’émotions suscitée par l’horreur des attentats.
« Si je suis élu Président… »
Bien conscient qu’il n’atteindra certainement pas le second tour des primaires, Jean François Copé nous fait tout de même le plaisir de nous énoncer ce qu’il ferait s’il était élu :
« Si je suis élu président, je supprimerai le droit du sol pour le remplacer par une nationalité d’adhésion » – « L’enfant né en France de parents étrangers ne pourra pas devenir français à 18 ans s’il ne démontre pas une adhésion aux valeurs de la France, un comportement exemplaire, un casier judiciaire vierge et la maîtrise de la langue française. »
Sans trop de surprise, il fait de l’immigration, de la sécurité et du terrorisme son abri électoral particulier, proposant par exemple d’accroître l’effectif des forces de l’ordre (50.000 postes) et affirme qu’ « Un délit sera créé pour sanctionner durement tous les actes, propos ou comportements relevant de l’islamisme radical ».
Et le bouc émissaire éternel sera toujours…
Pour la lutte contre la radicalisation et le terrorisme, Jean François Copé ne joue pas dans l’originalité en affirmant vouloir interdire le port du foulard dans tous les établissements publics. C’est sans nul doute un problème de définition de liberté religieuse et laïcité de la part du politicien qui dit ensuite vouloir imposer « l’obligation pour les imams d’avoir un diplôme de laïcité en français. »
Plus de pouvoir aux politiques, plus de policiers et les libertés publiques sous surveillances risquent de pénaliser même le citoyen ordinaire, Jean François Copé ne donne pas vraiment l’impression de se soucier de la réalité ni des atteintes portées aux libertés individuelles.