Dans une tribune parue dans le quotidien Libération, trois femmes responsables de plusieurs associations liées au droit des femmes ont réclamé l’exclusion de l’Iran et de l’Arabie Saoudite des prochains Jeux Olympiques…
Des choix pas acceptés
François Morvan (Présidente de la Coordination française pour le lobby européen des femmes), Annie Augier (Présidente de la Ligue du droit international des femmes) et Linda Weil-Curiel (Secrétaire de la Ligue du droit international des femmes) n’arrivent pas à avaler la pilule. Ces trois personnes ne supportent visiblement plus la pratique de l’islam dans le monde du sport, dans la tribune elles ont jugé utile de comparer l’apartheid sud-africain à la situation de la femme dans les pays tels que l’Iran ou l’Arabie Saoudite. Leur volonté absolue est d’exclure les deux pays des prochains Jeux si la situation n’évoluait pas. En effet, si on connaît la pratique de ces pays, les femmes ne sont pas toujours tolérées dans les stades, les athlètes préservent tout de même leur pudeur grâce à des vêtements larges et leur voile, cependant ces pratiques sont encouragées par notre religion, elles n’ont clairement rien de discriminatoire si elles savaient. Ces « militantes » souhaiteraient que ces pays abandonnent leur modèle politique afin de « libérer » ces musulmanes qu’elles estiment forcément manipulées. Les arguments sont loin d’être solides, les rédactrices prétextent essentiellement une égalité physique, elles tentent de faire passer l’accès au sport comme une revendication primordiale chez ces femmes, comme si l’accès à un stade mettrait ces dernières au même niveau que leurs époux. Que le modèle social de ces pays plaise ou non, il faut avant tout les respecter. Les Jeux Olympiques sont une fête internationale, elle réunie plusieurs nations avec des traditions et des cultures différentes, le but est de les faire concourir dans plusieurs disciplines et non sur des aspects vestimentaires. L’Afrique du Sud avait auparavant été exclue des Jeux Olympiques pour son régime d’apartheid racial, comparer la situation du pays avant 1992 à celle de l’Iran et de l’Arabie Saoudite actuellement est totalement insensé voire même insultant pour les personnes de couleur qui l’ont réellement vécu.
Les prochains Jeux Olympiques du Brésil débuteront le 5 août, alors que l’inflation atteint des taux records et que les scandales politiques se multiplient, certaines personnes préfèrent influencer l’opinion publique sur des sujets plus vendeurs plutôt que de cerner les véritables maux de cette événement…
2 commentaires
Pour leur vendre des armes curieusement il n’est pas question de féminisme. Lol.
Les femmes noires en Amérique sont discriminées.
Les Arabes le sont aussi chez nous, un rapport dit qu’ils ont plus de difficultés à trouver un emploi ou un logement que les autres français.
Et pourtant dans ces cas il n’est pas question de vêtements.
Dans l’absolu ils ont les memes droits. Dans la réalité il en est autrement.
Ce qui prouve que nous avons des mœurs rétrogrades mais pourtant les droits sont établis dans les lois.
Ces différences de droits ne devraient pas exister. Mais elles existent malgré tout.
Ce qui compte ce ne sont pas tant les droits donc. Mais les mœurs.
Si les femmes ont le droit d’etre représentées politiquement, de travailler, diriger, commander, divorcer, gérer leur argent…..enfin tout ce qu’à le droit de faire n’importe quel homme dans l’absolu c’est ce qui compte. Ce qui ne garanti pas que dans la réalité ce soit un fait.
Interdire le foulard ou l’obliger participe de la meme atteinte aux libertés individuelles.
Ici elles sont cantonnées à la sphère privée, l’accès au travail leur est refusé pour port de foulard, là bas c’est l’inverse. Les lieux publics y sont interdits sans foulard.
Dans un pays comme le notre ou l’on a les droits (sauf les femmes voilées) ou il y a malgré tout des différences de droit dans la réalité prouve bien que ce sont les mœurs qu’il faut changer.
Que les droits ne suffisent pas.
Si les hommes (ou les femmes) dans ces pays ne veulent pas embaucher de femmes malgré qu’il n’y ait pas d’interdit c’est donc les mœurs qui sont à changer.
Si une iranienne travaille, est indépendante mais est obligée de porter le voile, c’est comme chez nous mais à l’envers. Si elle porte le voile elle ne peut pas travailler et etre indépendante.
Obliger ou interdire le voile c’est donc les deux faces d’une meme médaille. Une atteinte aux libertés individuelles.