L’auteur de l’article du journal LeParisien : « Attentat évité à Villejuif : l’un des suspects lié à des «islamo-braqueurs » vient d’être définitivement condamné par la Cour de Cassation.
Condamné pour « recel de violation du secret professionnel »
Le 16 janvier 2014, le journaliste Stéphane Sellami avait été condamné à 8 000 euros d’amende par la cour d’appel de Paris pour «recel de violation du secret professionnel». Ce dernier avait publié en janvier 2012, le portrait-robot d’un homme soupçonné de viols, qui a finalement été incarcéré pour tentatives d’homicide et viols.
La cour d’appel de Paris avait déclaré : « La restriction apportée à la liberté d’expression qu’implique la condamnation du journaliste du chef du délit de droit commun de recel apparaît justifiée par l’intérêt, supérieur à celui d’informer le public, de ne pas entraver le cours d’une enquête criminelle. » Mais le coupable, pour qui cinq mois d’emprisonnement avaient également été requis, trouvait le verdict « aberrant ». Il a donc décidé de faire appel, déclarant : « C’est aberrant. On ne peut pas accepter d’être condamné alors qu’il n’y a rien dans le dossier. »
Un journaliste immoral
Après 3 ans, pensant certainement être exempt de toute sanction, ce journaliste ne trouve rien de mieux à faire que de trouver à langue française de nouveaux termes à caractère islamophobe. Auteur d’un article du Parisien qui a causé l’indignation de nombreux internautes, titré : « Attentat évité à Villejuif : l’un des suspects lié à des « islamo-braqueurs », ce dernier ne manquait visiblement pas d’imagination lors de ses rédactions.
Mais, malheureusement pour lui, son imagination n’était visiblement pas du goût de la Cour de Cassation qui a décidé, ce mardi, de rejeter l’appel de ce journaliste et de confirmer sa condamnation, rendant ainsi le verdict définitif. Si se faire « tout petit » après sa condamnation n’était pas dans son programme, son cynisme frivole, lui, n’aura pas été à son grand avantage.