Vendredi 15 mai 2015, soit un peu plus de quatre mois après les attentats de janvier, une nouvelle affaire pour le coup très mystérieuse vient secouer l’école maternelle Coluche à Val-de-Reuil. Ainsi, cet évènement est très inquiétant. En effet, ont été retrouvées, dans les sacs de deux enfants de confession musulmane, deux caricatures de Mahomet signées Charb. Une enquête est en cours.
Un accès plutôt facile…
Pour mieux comprendre l’incompréhension et l’inquiétude que provoque cette affaire, on va rappeler de quelle façon est configurée l’école. En effet, les sacs sont accrochés à l’extérieur des classes. Une zone où les parents ont facilement accès. Cependant n’importe quelle personne étrangère à l’établissement peut y avoir accès. C’est donc dans cette configuration que l’auteur des faits est impossible à identifier. La municipalité prend des mesures de précaution, elle a donc intensifié la présence de la police municipale non loin de l’école. Et comme si cela ne suffisait pas, même l’inspection académique prend des mesures concernant la sécurité, ainsi, toutes personnes extérieures à l’école ne pourront entrer dans le bâtiment. Des mesures qui auraient dû être prise avant. La particularité des faits a donc amené le parquet à se saisir de l’affaire. Puisqu’après avoir reçu des mains courantes de la part de parents d’élèves et d’une enseignante, le commissariat de police de Louviers-Val-de-Reuil mènera une enquête.
La nature des faits
Catherine Duvallet première adjointe en charge de l’Éducation, formation, petite enfance, qualifie alors les faits comme « intolérables ». S’il s’agit d’une plaisanterie elle sera alors de très mauvais goût, mais nous parlerons plus de provocation, étant donné le contexte.Toujours selon Catherine Duvallet (PS), qui relativise en qualifiant l’évènement dans un second temps d’« anodin, j’espère que ça le restera ».
Le procureur de la République d’Évreux hausse le ton en déclarant : « C’est un fait violent de par sa connotation. Cela rappelle les événements tragiques qui se sont produits. Et c’est particulier de mettre ça dans les affaires de tout petits, c’est la première fois que je vois ça. La personne qui a fait ça a une volonté de nuire. »
Une ville pourtant ouverte
Nous commençons à nous y habituer, chaque fois qu’un acte islamophobe est commis, nous évoquons des profils et des situations qui ne présumaient pas de tels actes. Catherine Duvallet pourtant enseignante dans la même commune, semble surprise par cet événement, elle définit alors une ville qui vit avec les différences. La mairie intervient dans le même sens que l’adjointe : « À Val-de-Reuil c’est l’esprit de vivre ensemble qui règne ». Il est donc impossible de ne pas prendre en compte le contexte islamophobe qui règne.
Un dispositif fort a été mis en place, les instances semblent porter une importance à cet acte. Certainement pour rassurer les familles. Cependant, de telles mesures étaient-elles nécessaire ? Certaines communes présentent des cas plus inquiétants et beaucoup plus alarmants, pourtant rien n’est fait, la communauté musulmane de certaines communes sont abandonnés à leur sort.
1 commentaire
quelle histoire encore pour des dessins ….ils devraient changer et faire le portrait de Jésus,de moise,d’Abraham, et de Josué ça nous changeras