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Gaza : une société et une économie asphyxiées au quotidien

par Admin
Le SIF conduit des projets de développement agricole avec de petits fermiers en partenariat avec l’université de d’Al Azhar Gaza.

La sanglante répression des manifestants de Gaza ne doit pas faire oublier le quotidien insoutenable des deux millions de Gazaouis.

Toits colmatés par de la tôle, murs lézardés et branlants entre lesquels on s’entasse car le reste de l’habitation a été détruit. Près de quatre ans après les bombardements de 2014, une partie de la population de cette enclave de l’Etat palestinien continue de vivre dans des décombres ou des logements de fortune. L’électricité et l’eau ne sont nullement « courantes », elles ne parviennent aux deux millions d’habitants que quelques heures par jour. 95 % de l’eau est non potable.

Les pénuries d’électricité et le blocus imposé depuis 2007 par Israël interdisent tout projet industriel. Le chômage touche la moitié de la population et 47% souffrent d’insécurité alimentaire. Autant dire que le défi pour les organisations humanitaires est de taille !

Mettre en place des infrastructures d’assainissement et encourager la résilience économique : l’engagement du Secours Islamique France

Présent à Gaza depuis 2008, le Secours Islamique France (SIF) fait partie des quelques ONG engagées dans la réhabilitation d’habitations aux cotés des organisations onusiennes UNRWA et UNDP. Il intervient également sur les fronts de l’assainissement de l’eau et de la sécurité alimentaire.

Depuis 2017, l’ONG soutient la production d’agriculteurs et de petits éleveurs en s’associant avec l’université d’Al Azhar Gaza. Les premiers se lanceront dans la culture de trois légumes à haute valeur nutritive, peu consommateurs en eau : betterave, brocoli et céleri ; les seconds dans la production de fromage.

Assainir et acheminer une eau potable constitue un autre grand chantier du Secours Islamique France. Les eaux usées contaminent les nappes phréatiques et se déversent sur le rivage, générant entre autres, des maladies de peau. « Le SIF n’a pas les moyens de résoudre tous les problèmes liés à l’eau mais il peut contribuer à diminuer les risques encourus par les habitants de Gaza », estime son chef de mission Adel Kaddum. En 2017, 153 foyers ont été connectés à une station de traitement des eaux usées réhabilitée et autant devraient l’être en 2018.

Le rôle des ONG dans la reconstruction d’infrastructures est d’autant plus crucial, qu’elles sont seules avec l’ONU à être habilitées à importer les matériaux nécessaires.

Pour soutenir les projets du SIF à Gaza, vous pouvez faire un don.

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