Un septuagénaire musulman a été victime d’agression physique et verbale au lendemain de l’assassinat du prêtre Jacques Hamel.
« Mon père était clairement identifié comme musulman »
Mercredi matin à 6 heures du matin, ce vieil homme vêtu d’une djellaba et d’une chechia a été pris à parti par un islamophobe en bas de son quartier d’HLM, situé à Barentin, alors qu’il reconduisait ses deux filles au pied de l’immeuble. Alors qu’il aidait ses deux filles à mettre leurs bagages dans leur voiture, un homme a klaxonné et a commencé à proférer des paroles obscènes : « Sale noir, c’est pas parce que t’es en robe et avec un chapeau que tout t’est permis. Si je descends, c’est pas pour te taper, c’est pour t’égorger », raconte l’un des enfants du septuagénaire au journal Paris Normandie. Avant d’ajouter : « Il lui a dit qu’il l’égorgerait comme eux l’ont fait. Et mon père était clairement identifié comme musulman, il portait sa tenue religieuse ».
Traumatisme crânien, trois jours d’ITT
Suite aux propos racistes tenus par le conducteur, l’agression physique ne sait pas faite attendre : « Son agresseur a tenté de lui foncer dessus à deux reprises au volant de sa voiture. Notre père a récupéré dans la cave de l’immeuble, une marmite pour se défendre. Il sentait qu’il allait être agressé. Mes autres frères et sœurs l’ont retrouvé presque inconscient. Il se plaignait de sa gorge. Il nous a expliqué que le mis en cause lui avait serré le cou», narre sa fille de 37 ans.
Suite à cette lâche agression, la victime gardera des séquelles : un traumatisme crânien, trois jours d’incapacité totale de travail et un suivi psychologique. Bien qu’une enquête ait été ouverte, le procureur de la République de Rouen n’a pas encore décidé de poursuivre le responsable de cette agression, qui demeure impunie et reléguée en seconde zone malgré toutes les preuves qui pèsent contre l’agresseur.
2 commentaires
sans doute l’acte d’un déséquilibré solitaire.
En retour, 200 koufars vont être exterminés et sans doute un autre prêtre égorgé