Il y aurait 300 établissements confessionnels hors contrat avec l’Etat en France et parmi eux des écoles musulmanes. Aujourd’hui, ces structures se voient pointées du doigt puisque Najat Vallaud-Belkacem indique qu’il faudrait davantage de contrôle étant donné « les risques de radicalisation ».
Le mot « salafisme » qui fait peur
La France compte seulement six établissements musulmans possédant des contrats avec l’Education Nationale, cela signifiant qu’ils reçoivent notamment une aide financière de la part de l’Etat. Après des contrôlés inopinés dans les structures hors contrat depuis les attentats de novembre 2015, certaines ont été mises en doute en raison de la méthode pédagogique jugée trop faible. Ces écoles, où des parents inscrivent leurs enfants pour la scolarité, sont aussi souvent appelées à tort écoles coraniques parce qu’en plus des matières traditionnelles on y enseigne aussi le Coran. Par ailleurs, le terme « salafisme », utilisé par Manuel Valls dans une récente déclaration mais aussi par l’ensemble des intervenants dans les médias, crée un climat d’inquiétudes.
Les projets d’écoles musulmanes sont de plus en plus courants depuis quelques années notamment en utilisant des plateformes de financement participatif. La décision de Najat Vallaud-Belkacem aura-t-elle un impact sur cette dynamique ?
1 commentaire
Il est dommage que les écoles loubavitch , écoles rigoristes ne subissent pas les mêmes foudres de l’Etat Français . Aux écoles musulmanes d’être irréprochables surtout au point de vue pédagogique car il y a encore du travail quant aux compétences des » enseignants » recrutés et tout cela au détriment des enfants . Je ne fais pas une généralité il y a d’excellentes équipes sérieuses , rigoureuses et heureusement ! Mais il est vrai que pour faire un enfant accompli on ne peut dissocier le spirituel du reste , à savoir les apprentissages académiques .