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Gaza : morbide constat dans un zoo

par Redaction
Gaza : morbide constat dans un zoo
Vison d’horreur au Zoo de Khan Younès au sud de Gaza. Squelettes, cadavres et animaux en putréfaction jonchent le sol, seul  quelques un ont survécu. En raison des bombardements qu’a connu la région et du blocus, les habitants ont du mal à survivre et ne peuvent pas se permettre de dépenser leur argent dans des activités de loisirs. Sans visiteurs le zoo n’a aucune ressource financière. Le propriétaire Mohamed Aweda n’a pas d’autre choix que de vendre ses dernières bêtes, ses terres et fermer boutique.

Un zoo qui a connu son heure de gloire  

Ouvert en 2007, le zoo a connu un succès presque immédiat. Des centaines d’animaux  attiraient un nombre considérable de visiteurs. Les écoles organisaient des visites scolaires, les familles venaient y passer du bon temps et découvrir, pour trois shekels seulement (70 centimes d’euros) des aigles, des lions, un tigre, des singes,…Des animations et des activités étaient aussi au programme. Il y avait pas moins de 20 personnes engagées pour la gestion du parc et des animaux.

Les animaux victimes des guerres 

Touchés par les différents bombardements israéliens, la situation devient critique pour les habitants mais aussi pour les animaux. Dans une interview accordée à France 24 Observateur le propriétaire explique:

Lors de la guerre de Gaza de 2008, le parc a été touché par les bombardements de l’armée israélienne. Nous avons perdu une quarantaine d’animaux, mais nous étions parvenus à rouvrir le parc. Nous avions également rouvert depuis la guerre de 2012. Mais depuis l’offensive de 2014, les visites ont drastiquement baissé, et nous n’avons aujourd’hui plus d’employés. »

Seulement une dizaine d’animaux sont encore vivants, mais dans un terrible état. Sous-alimentés leurs jours sont comptés. Il espère l’aide d’une quelconque ONG pour prendre soin des animaux et l’aider à les nourrir.  Le seul tigre qui reste doit manger au moins 25kg de viande par jour, soit une dépense journalière de 50 euros. Pour minimiser les pertes Mohamed Aweda souhaite vendre ses animaux, le parc zoologique et tourner définitivement la page.

La désastreuse histoire de ces animaux n’est malheureusement que le reflet de la situation que vivent les habitants.

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1 commentaire

lorent ben 18 mars 2016 - 8 h 44 min

jaime gaza! c est mets cousin!!!!!!!

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