Ce lundi 7 mars a eu lieu le dîner annuel organisé par le CRIF, à Paris, et dont la place s’élève à 900 euros. Il n’était de ce fait pas étonnant de retrouver de nombreuses personnalités, à savoir le Premier ministre Manuel Valls, le député UDI Meyer Habib et Frédéric Haziza, qui a fait une apparition remarquée.
« Tu enlèves cette caméra »
A la sortie du dîner très controversé, des reporters d’Egalité et Réconciliation sont partis à la rencontre de certains invités qui n’ont visiblement pas apprécié leur approche. Lors d’un échange avec les reporters, le journaliste et animateur français Frédéric Haziza s’est aussitôt agacé lorsqu’ils ont annoncé travailler pour ERTV : « Tu enlèves cette caméra […] j’aime pas vous voir là ».
Les propos incohérents de Valls lors du dîner
Bien que les coulisses se sont effectués sous haute tension, les propos polémiques de Manuel Valls lors du dîner du CRIF sont tout aussi abjects. Le Premier ministre a en effet osé assimiler l’antisémitisme à l’antisionisme :
« Il y a l’antisémitisme des beaux quartiers, il y a aussi l’antisémitisme dans les quartiers populaires d’une jeunesse radicalisée. Et puis il y a la haine d’Israël, il y a l’antisémitisme, et il y a l’antisionisme, c’est-à-dire tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël »
Il affirme également que les actes suivront ses paroles :
« Dire « nous n’acceptons pas », ce n’est pas suffisant ! Les paroles doivent être suivies par les actes. Des actes forts, soutenus par des politiques publiques volontaristes »
Rappelons que Manuel Valls a évoqué en décembre dernier son désir de vouloir interdire les campagnes de boycott contre Israël. Une interdiction déjà appliquée en octobre dernier par la condamnation de 14 militants BDS par la Cour de cassation. Si cette comparaison incohérente entre l’antisionisme et l’antisémitisme persiste, on peut d’emblée se faire une idée de la nouvelle cible du Premier ministre, ce passionné d’Israël.