Le kidnapping de Nourane Houas, travaillant au Yémen pour le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), remonte déjà au 1er décembre 2015. Cela fera donc presque trois mois et ce sans annonce favorable quant à sa libération prochaine.
Il n’y a pas eu de revendication
C’est à Sanâa, la capitale yéménite, que Nourane, originaire de Tunisie, a été enlevée par un groupe armé. Bien que sans nouvelle rendue publique, le ministère tunisien des Affaires étrangères tout comme la Croix-Rouge assurent être très actifs afin de parvenir à une issue favorable. Mais aucune information supplémentaire ne filtre sur le sujet, à mettre sur le compte de la sécurité de Nourane ? La déclaration du chargé de l’information Adnane Hazem auprès de la délégation du CICR au Yémen est peu rassurante. En effet, il a indiqué que la durée de cette prise d’otage pourrait être de plusieurs mois. Rappelons que la sécurité au Yémen est très précaire en raison de la guerre civile et des bombardements de l’aviation saoudienne notamment.
En 2011, une Française et deux Yéménites travaillant aussi pour le CICR avaient été enlevées puis relâchées deux jours après le kidnapping. La médiation d’un pays voisin joue souvent un rôle important dans les libérations d’otages. L’espoir demeure que cela soit le cas pour Nourane Houas.