Hier, samedi 15 novembre, nous apprenions que Rachid Nekkaz (homme politique algérien) se faisait arrêter en Algérie à cause de sa « mauvaise influence » qui met en péril le gouvernement actuel. Pourtant, la démarche de R. Nekkaz pour un changement durable et efficace en Algérie était jugée comme pacifique… Pendant ce temps, le président actuel du pays, Abdel-Aziz Bouteflika, sort à peine d’un hôpital grenoblois où il se faisait une énième fois soigner.
Bouteflika ou l’homme aux quatre mandats
Longtemps dans l’ombre des grands hommes politiques algériens comme Ahmed Ben Bella ou Houari Boumediene, Bouteflika devient président le 27 avril 1999. Son expérience dans le domaine diplomatique inspire confiance au peuple algérien. Une confiance qui semble perdurer vu ses réélections quasi systématiques à la tête du pays.
Une santé fragile
Ces dernières années, nous avons plus entendu parler des malaises à répétition du président Bouteflika que de ses actions en politique. C’est à partir de 2005 que son état de santé s’est détérioré, en enchaînant les hospitalisations sur un rythme (très) régulier. D’abord opéré d’un ulcère de l’estomac, il fera deux AVC (accident vasculaire cérébral) en 2011 puis en 2013. Autant dire que cette santé que l’on peut qualifier de fragile n’est en rien compatible avec l’exercice du poste de président. Cette vacance du pouvoir inquiète et exaspère. Comment peut-il gouverner son pays en fauteuil roulant ou de son lit d’hôpital ?
Une opportunité pour Benflis
Ali Benflis, ancien ministre algérien, faisait partie des candidats aux dernières élections présidentielles qui se sont tenues en mai. De la même famille politique que Bouteflika (FLN), il se peut que la question de la succession lui soit profitable. Qui plus est, ses ambitions politiques sont en parfaite adéquation avec les plaies qui sévissent en Algérie comme la justice, l’éducation, la santé, l’économie diversifiée. Affaire à suivre…
L'après-Bouteflika, on en parle ?
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