Au sud-ouest de l’Arabie Saoudite, à proximité de la ville de Najran, les recherches d’archéologues franco-saoudiens ont révélé un trésor inestimable pour l’Histoire des civilisations : des inscriptions considérées comme les plus anciennes en alphabet arabe.
Une découverte scientifique majeure
Le résultat de ces fouilles, menées par le professeur Frédéric Imbert, professeur à l’Université d’Aix Marseille et chercheur dans le domaine de l’épigraphie arabe et islamique, a fait l’objet d’un communiqué du ministère des affaires étrangères jeudi 31 juillet, qui finance cette mission. Le quai d’Orsay précise que ce texte est rédigé dans une graphie à mi-chemin entre le nabatéen et l’arabe, prémices de l’alphabet arabe.
« Il s’agit de la plus ancienne forme d’écriture arabe connue à ce jour, le « chaînon manquant » entre les écritures nabatéenne et arabe. Leur découverte, importante pour l’histoire de la péninsule arabique et la langue arabe, constitue un succès pour le réseau des missions archéologiques »
Cette inscription datée du Vᵉ siècle relève d’une « découverte scientifique majeure » a ajouté le porte parole du ministère.