Mercredi 22 mai, un soldat anglais était tué en pleine rue. Les meurtriers auraient crié « Allah Akbar » (Dieu est Grand) pendant le massacre. Depuis, pas un jour ne passe sans que la presse évoque l’affaire et que les islamophobes se vengent bêtement.
Woolwich : l’étincelle anti-musulmane
Les membres de Faith Matters, une organisation inter-religieuse à but non lucratif, rapportent à la BBC une augmentation spectaculaire des appels à leur standard. Cette ligne d’assistance téléphonique enregistre d’ordinaire une moyenne de 6 plaintes par jour. Or depuis mercredi, pas moins de 162 coups de téléphones ont été reçus.
Voiles arrachés, mosquées dégradées, agressions
Fiyaz Mughal, directeur de Faith Matters, explique que les actes islamophobes sont divers : attaques contre des mosquées, graffitis, foulards des femmes musulmanes arrachés, injures, violence… Il ajoute que ce qui est vraiment inquiétant c’est la vitesse à laquelle la haine se propage dans tous le pays.
Coordination des attaques islamophobes
Ce serait en ligne, via des réseaux sociaux, que des xénophobes ayant envie d’en découdre avec l’ennemi barbu ou voilé tenteraient de s’organiser pour frapper vite et fort des points stratégiques tels que des institutions ou des lieux de rassemblements musulmans.
Malgré la gravité des faits et la tournure malsaine que prennent les événements, voilà qui ne fait pas – ou trop peu – les gros titres des médias français.
Source : BBC News