Accueil Actualités Libre après 260 jours de grève de la faim !

Libre après 260 jours de grève de la faim !

par Redaction

Ayman Sharawna, a été libéré hier par les autorités israéliennes. Et est maintenant à Gaza. Une libération survenue après un long combat de 260 jours de grève de la faim et un accord conclu avec les autorités israéliennes.

Ayman Sharawna, qui a entamé l’action de protestation en juillet dernier, a été libéré hier (dimanche) avec l’accord qui l’a exilé de Palestine occupée à la bande de Gaza pendant 10 ans.

Sharawna est l’un des quatre prisonniers palestiniens détenus – sans inculpation formelle dans une prison israélienne – qui ont refusé la nourriture pendant des mois pour protester contre les conditions de leur détention par Israël.

481064_445851992158374_181590835_n

Ayman à son arrivée à Gaza

Il avait déjà été libéré en octobre 2011 dans le cadre d’un échange de prisonniers qui a conduit à la libération par le Hamas du soldat israélien Gilad Shalit, mais il a été de nouveau arrêté en Janvier 2012 pour, selon des responsables israéliens, « violation des conditions de sa libération.  »

Son frère Jihad a confirmé qu’Ayman avait accepté l’offre israélienne d’être banni à Gaza pendant 10 ans, c’est une méthode employée régulièrement par les israéliens, comme cela avait été le cas avec Hana Shalabi dont nous vous avons raconté l’histoire. En effet, les autorités israéliennes procèdent souvent de la sorte dans le cas d’accords pour la libération de prisonniers, prisonniers qui ne sont pas originaires de la bande de Gaza, mais qui s’y retrouvent enfermés, une double peine en soi.

Jihad a précisé que son frère était devant 2 options, soit passer encore 28 ans dans les prisons israéliennes, ou bien être expulsé vers la bande de Gaza.

nushi201303180040481431.jpg Sharawna

 

Photo d’archive d’Ayman

Plus de 4.500 prisonniers palestiniens sont détenus dans les prisons israéliennes, beaucoup d’entre eux, sans inculpation ni procès, et plusieurs d’entre eux sont en grève de la faim depuis des mois et dans des états de santé très critiques comme Samer al-Issawi…

You may also like

Laissez un commentaire