Après avoir eu à faire à un film anti-islam, et à de nouvelles provocations à travers des dessins caricaturant le Prophète (que les prières et la paix soient sur lui) les médias eux, n’arrangent pas les choses et mettent de l’huile sur le feu.
Les invectives des médias transmises en silence
Depuis ce matin tous les journaux mettent en garde la population française contre les éventuels « dangers » du jour, qui pour l’instant demeurent non avérés. Ceux-ci auraient lieu d’être pour « cause de la grande prière du vendredi ». Leur haine est transmise et se fait sentir à travers leur article, leur contenu, leur titre, ou encore leur image.
Quelques aperçus
- Le Journal : « 20 Minutes »
→ Son titre : « Tunisie : le vendredi de tous les dangers.«
→ Son sous-titre : « Manifester contre la violence«
- Le Journal : « Le Nouvel Observateur »
→ Son Titre : « Monde Musulman : un vendredi sous haute surveillance« . Dans cette phrase est particulièrement et volontairement visé le monde musulman, même si cela est connu de tous, il est important pour l’auteur de bien préciser aux lecteurs qu’il s’agit du monde musulman pour que leur pensées et opinions ne soient basées que sur le monde musulman. En faisant donc ainsi oublier qui sont réellement derrière tous ce bouleversement : à savoir les islamophobes.
Une image prise suite aux diffusions des caricatures, jeudi 20 Septembre. Quelle est donc l’utilité de mettre une photo prise un jeudi pour un article qui concerne spécialement le vendredi ? Où se trouve la logique ?
- Le Journal : « Le Point.fr »
→ Son titre : « Islam : un jour de prière sous haute tension« . Pareil que pour le titre ci-dessus -étant donné que les médias utilisent les même méthodes de manipulation- est ciblé dans ce titre l’islam. Dans le même principe de diriger les jugements, notamment péjoratifs, vers l’islam. Également en procédant de la même manière que les autres journaux (encore celui cité ci-dessus par exemple) est assimilé le jour de prière à une « haute tension » de même qu’a été assimilé le jour du vendredi à une « haute surveillance ».
Une image également prise le jeudi 20 septembre, donc la veille du jour mis en cause dans leur article et non pas le jour-même. Ce procédé induit donc en erreur les lecteurs, qui, aux premiers aperçus : en voyant le titre et l’image, assimilent automatiquement ces deux faits comme étant la même affaire, ce qui est faux.
- Le journal : « Le Parisien »
→ Sa première phrase : « Vendredi, jour de prière, jour de colère ? » . Celle-ci se trouvant être la première phrase de l’article, c’est elle qui va dès le début diriger le lecteur vers une voie, une idée bien précise sur laquelle sera fondée ses premiers ressentis vis-à-vis des informations qu’il rencontrera dans cet article. Aussi, cette phrase d’introduction est une question, elle exprime donc une probabilité et introduit alors inconsciemment un aspect négatif et péjoratif de la question dans le cerveau du lecteur. Ce qui pousse évidemment ceux-ci à se mettre automatiquement sur une position défensive. De plus, cet « effet miroir » immiscé dans cette phrase rend le terme : « prière » égal à celui de « colère » or, ces deux termes sont, contrairement à ce que veulent nous faire croire les médias, des termes paradoxaux et non dissimilaires.
Et les exemples restent encore nombreux …
Anticipations ou mises en gardes injustement justifiées ?
En dépit de ce qui se passera, les médias ne sont pas placer afin d’émettre à l’encontre d’une religion ou d’une communauté quelle qu’elle soit, certains préjugés et ce, qu’ils s’avèrent vrais ou faux par la suite. Les médias manipulent aussi le monde de façon dissimulée et inconsciente. Ils utilisent pour cela des expressions, des termes et des images bien précis incitant à la haine ce qui nous entraîne ainsi à qualifier leurs manipulations de manipulations agissant sur le conscient et le subconscient. Leur position ne leur donne en aucun cas le droit d’agir ainsi, leur rôle est simplement d’informer le monde de ce qui se passe et non de juger selon eux et leurs propres intérêts ce qui se passera (ou non).