Benoît XVI recommande à la communauté internationale « l’adoption de mesures pour protéger les minorités religieuses » au Proche-Orient.
Le pape sent que les chrétiens sont percutés. Pourtant, la majorité religieuse, l’Islam, connaît une foule d’adeptes, qui loin de la persécution, connaissent un calvaire quotidien et partout dans le monde et au Proche-Orient en premier lieu… mais çà n’a pas l’air de choquer grand monde. Tout au contraire, l’Islam est encore vu (pour ne pas changer!) comme le fautif et le mauvais élève.
Al Azhar en colère.
Après un nouvel appel de Benoit XVI, cette fois-ci plus tranchant, où il invoque aux chrétiens de « résister pacifiquement à la stratégie de violence qui a pris les chrétiens pour cible »; La Mosquée Égyptienne via son Imam a décidé de couper tous les ponts avec le Vatican. En effet, ces propos s’inscrivent selon Al Azhar comme une atteinte à l’Islam.
Dans un contexte très mouvementé, cet épisode vient marquer le coup et faire ressentir la tension présente entre les deux plus grandes religions, tension non due aux fidèles, mais à quelque « représentant-symbole » non adroit en lucidité.
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Les cooptes massacrés en Egypte, idem pour les chrétiens d’Irak, c’est sûrement normal alors…
Le Pape est chrétien et le chef religieux des catholiques, pas celui des musulmans, des juifs, des orthodoxes, ou autres religions du monde. Il a donc le droit et le devoir de parler des massacres de chrétiens perpétrés à travers le monde.
Ce qu’il dit n’empêche pas les chefs religieux musulmans, juifs, orthodoxes, etc de communiquer sur les massacres vécus par les leurs,si?
Ce qu’il dit ne nie pas les massacres qui seraient perpétrés sur des minorités d’autres confessions, si?
Je trouve que la réaction d’Al Azhar n’arrange rien, qu’elle empêche d’installer une vraie discussion, qu’elle est signe d’intolérance et de puérilité…
Pourquoi couper les ponts avec le Pape s’il y a un désir d’ouverture sur les autres et de liberté de religion pour tous, en Europe, mais aussi dans les pays musulmans?
Le Pape fait un constat, dit la vérité, et s’alarme d’une situation qui empire… La vérité dérange t-elle les autorités égyptiennes à ce point-là?
Le pape dénonce « des actes » et accuse une religion. Voilà où nous ne sommes pas d’accord. Si vous lisiez un peu plus afin de comprendre les raisons réelles de ce refus d’échange, vous ne diriez pas de telles choses.
L’Islam n’est pas le bouc-émissaire, et ce pape, bien loin des valeurs du regretté Jean-Paul II, a tendance a très vite oublier son rôle de médiateur… et non d’accusateur! Surtout quand c’est fait si maladroitement!