« Arrestation dans l’ultra-droite … » , « Arrestation de 10 personnes soupçonnées de préparer des attentats … » , « Arrestation de dix hommes liés à l’ultra droite … » Voici comment sont présentés, dans certains journaux, les protagonistes terroristes qui planifiaient des attaques contre la communauté musulmane.
Un groupe d’extrémiste mené par un policier retraité
Le groupe de malfrats avait pour ambition d’attaquer les musulmans pour, selon eux, se venger des différents attentats qui ont eu lieu en France ces dernières années. Les cibles étaient, comme à l’accoutumée: les mosquées, les imams, les femmes voilées choisis au hasard. Les arrestations se sont faites aux quatre coins de la France notamment en Corse, en Gironde, en Charente et dans la Vienne. Ce groupuscule d’extrême droite, appelé Action des forces opérationnelles a à sa tête un ancien policier retraité originaire de la Charente- Maritime. Une information judiciaire a été ouverte pour «association de malfaiteurs terroriste criminelle».
Il serait temps d’arrêter de se voiler la face en minimisant la place que prend l’islamophobie en France. Les mots ont un sens. L’islamophobie, le terrorisme, et toutes les autres formes d’extrémismes violentes, sont à condamner sans aucune distinction et sans ordres de priorité. L’indignation doit être la même pour tous et les affaires doivent être traitées et relayées équitablement.
