Toujours victime de plusieurs conflits terroristes, l’Afghanistan est encore la scène d’un attentat atroce.
Le mercredi 31 mai 2017, la ville de Kaboul s’est réveillée sous le choc d’une déflagration énorme (une tonne et demi d’explosifs). Un chauffeur Kamikaze s’est infiltré dans le quartier des ambassades, zone hautement sécurisée, a actionné un camion piégé, causant par conséquent une centaine de morts et 400 blessés.
Selon le Quai d’Orsay, l’ambassade de France a subi des « dégâts matériels importants ». Le ministre allemand des affaires étrangères a annoncé le décès d’un gardien afghan de l’Ambassade de l’Allemagne. L’ONG Amnesty International a déclaré que cet attentat montrait que « le conflit en Afghanistan ne faiblit pas mais s’étend dangereusement ».
Le Pape François dénonce une « attaque abjecte ». Le président américain Donald Trump réfléchit à l’envoi de milliers de militaires supplémentaires. Ashraf Ghani, le président Afghan, quant à lui, a assimilé l’attentat à un « crime de guerre ».
L’Afghanistan est un pays qui semble être condamné à un contexte de détérioration sécuritaire et de grande incertitude.