Lors du débat de l’entre-deux-tours, Marine Le Pen a rappelé ses projets en terme de lutte antiterroriste, des projets qui sont censés garantir la sécurité.
La déchéance de nationalité
Marine Le Pen a rappelé hier soir que pour lutter contre le terrorisme, « il faut mettre en œuvre la déchéance nationale », projet précédemment abandonné par Hollande. Sans doute que pour elle, la peur de ne plus pouvoir posséder de passeport rouge après leur suicide pourrait dissuader les terroristes. Stupide ? Ce n’est pas nous qui le disons, mais bien Macron qui le lui a fait remarquer.
Expulsion des fichés S
Marine le Pen a aussi confirmé que si elle est élue, « il faut que l’on expulse tout de suite les fichés S étrangers qui sont sur notre territoire ». Et oui, dans une république où la justice est prônée, on expulse arbitrairement des milliers de personnes, et pourquoi pas rajouter de nouveaux noms à connotation « terroriste » sur la liste, histoire de procéder à un bon nettoyage en bonne et due forme?
Le cas de l’UOIF
La candidate a ensuite accusé Macron d’avoir des liens avec l’UOIF. Et oui, pour quelle autre raison ses dirigeants appelleraient-ils les Musulmans à voter Macron ? Pour Madame Le Pen, surement pas d’autre explication qu’une entente officieuse. D’ailleurs, si elle est élue, elle dissoudrait cette organisation … enfin une bonne nouvelle !
Alors? … on vote Le Pen?
1 commentaire
Décidément l’UOIF, sont diabolisés, par certains courants musulmans qui se disent musulmans authentiques qui les accusent de Musulmans complexés, et maintenant les voilà critiquer par une candidate à l’élection présidentielle, or tous ceux qui connaissent cet organisme, et qui ont assisté aux différentes conférences organisées par cet organisme, ont été choqués des propos de Mme LEPEN, derrières l’UOIF, il y a des milliers de Musulmans, pour la plupart français, qui pratiquent leur religion, et ce conformément aux valeurs de la République, c’est elle qui ne respecte pas son pays, en montant les uns contre les autres, et créant un climat de peur.