Chaque année depuis 1976, les Palestiniens commémorent la Journée de la Terre. Cela rappelle la décision du gouvernement israélien de confisquer des terres, la contestation palestinienne et la répression sanglante.
Les Arabes israéliens, citoyens de seconde zone
En mars 1976, Israël prend la décision de confisquer des territoires arabes en Galilée. Ce n’est donc pas seulement dans les Territoires Occupés que la dépossession a lieu. Face à cette situation, les Palestiniens vivant en Israël et soutenus par les Palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza, décrètent une grève générale. Cet événement montre alors que les Arabes israéliens, citoyens d’Israël et dont les aïeux sont restés sur leurs terres à la création de cet Etat, sont confrontés aux mêmes difficultés que les Palestiniens des Territoires Occupés. 41 ans plus tard, le souvenir reste et un peu partout dans le monde, des hommages aux victimes ont lieu.
A l’heure des commémorations, notons que le gouvernement israélien a approuvé la construction d’une nouvelle colonie près de l’ancienne colonie d’Amona, détruite en février dernier en Cisjordanie.