D’après The Guardian, certaines villes syriennes désertées précédemment par la population à majorité sunnite sont repeuplées en y installant des musulmans chiites de Syrie mais aussi du Liban et d’Iran.
L’Iran et le régime (syrien) ne veulent pas de sunnites
Les lieux concernés se trouvent entre la capitale Damas et la frontière libanaise. Les précédents habitants avaient préféré abandonné leurs maisons en raison de l’insécurité et souhaitant fuir les combats. Cependant ces dernières semaines des familles sont arrivées dans ces villes sans y avoir jamais habité. Cela est dû à un « échange » de populations entre le régime syrien et les groupes d’opposition notamment lors de l’évacuation d’Alep-Est. Ces musulmans chiites habitaient auparavant dans les villes de Kefraya et Fua aux alentours de Idlib, région à tendance sunnite. S’ajoutent aussi apparemment des populations venant du Liban et d’Iran. Toujours selon The Guardian, un haut dirigeant libanais aurait déclaré : « L’Iran et le régime (syrien) ne veulent pas de sunnites entre Damas, Homs et la frontière libanaise » .
Bachar Al-Assad avait dit précédemment qu’en évacuant Alep-Est il continuait à libérer son pays. Mais avec la présence de l’Iran prenant des décisions, est-il toujours le président syrien ou juste un pion ?