Alors que la situation à Alep-Est occupe tous les esprits, le voisin libanais vient enfin de constituer son gouvernement, composé de ministres de plusieurs partis politiques et avec à sa tête le Premier ministre Saad Hariri.
Création d’un poste de secrétariat d’Etat pour les réfugiés
Ainsi, six semaines après l’élection de Michel Aoun, nouveau président du pays, un gouvernement a été formé. Il réunit tous les partis politiques, sauf les Phalangistes. Au total, on retrouve trente ministres et cinq nouveaux ministères. On compte des nouveaux portefeuilles affectés à la question des femmes, des réfugiés et de la lutte contre la corruption. Saad Hariri a déclaré que ce gouvernement « d’entente » devra préserver le Liban face aux conséquences de la crise syrienne. D’ailleurs parmi les ministres libanais se trouvent deux membres du Hezbollah, engagé aux côtés de Bachar Al-Assad en Syrie.
Les enjeux sont de taille dans un Liban multiconfessionnel et dont les différentes entités politiques mènent très souvent à des tensions, menaçant alors la stabilité du pays. Déjà l’ancien Premier ministre, Nagib Mikati, a critiqué un gouvernement jugé homogène !