Au Maroc, les électeurs ont choisi la continuité et c’est le PJD (Parti Justice et Développement) qui a remporté le maximum (125 sur 395) de sièges devant le PAM (Parti Authenticité et Modernité). Mais ces élections législatives ont aussi et surtout marqué par le nombre très faible de participants.
16 millions d’inscrits, 6 millions de votants
Pour le PJD, ces élections sont considérées comme une belle victoire, ils sont réélus et disposent de davantage de sièges qu’en 2011. En revanche, pour de nombreux observateurs locaux, la grande gagnante de ces élections est l’abstention. En effet, seul 43% des inscrits se sont rendus aux urnes pour voter, ce qui est moins que les communales de 2015. Le PAM a réussi une belle percée puisqu’il dispose désormais de plus du double de sièges qu’en 2011. De plus, le PJD a remporté les plus grandes villes du pays, Rabat, Casablanca, Marrakech ou encore Tanger et Fès.
Pour une partie de la presse occidentale, on communique sur cette victoire en parlant d’une victoire des « islamistes », ce qui bien entendu ne veut rien dire et apporte une connotation négative pour un parti qui a été reconduit et qui bénéficie d’une popularité importante au Maroc. De plus, le gouvernement en place réalise d’importants travaux sur divers sujets afin de faire progresser le pays, et s’il reste encore du travail à faire, notamment auprès des classes sociales les plus défavorisées, le Maroc fait partie des pays d’Afrique les plus développés.
1 commentaire
Je suis très contente !!!
Niveau social:
Ils ont intégré la carte vitale et le remboursement pour les classes défavorisées.
Mais il reste encore du travail à faire incha Allah.