Les portes des mosquées de Vigneux-sur-Seine, Montgeron, Yerres et Brunoy, dans l’Essonne, étaient jusqu’à présent ouvertes à Nicolas Dupont-Aignan. Dorénavant, il est persona non grata en raison de ses positions incendiaires notamment après la polémique sur le burkini.
Nicolas Dupont-Aignan souffle sur les braises
Contactés par Katibîn.fr, les responsables de la mosquée de Vigneux-sur-Seine ont indiqué avoir rédigé une lettre commune datée du 7 septembre 2016 et cosignée par toutes les associations cultuelles de la 8ème circonscription. « Dans cette lettre, nous avons exprimé notre indignation liée à ses prises de position clivantes et stigmatisantes à l’égard de la présence musulmane suite aux attentats de Nice et à l’affaire dite du burkini » . Pour ces associations cultuelles, Nicolas Dupont-Aignan doit apaiser et rassembler et non souffler sur les braises. Dans cette lettre, après avoir longuement réfléchi, il a donc aussi été question de ne plus le recevoir lors des fêtes rituelles et évènements. « Le député a répondu à ce courrier en date du 27 septembre 2016 dans lequel il exige des excuses et déforme nos propos en braquant le débat sur le burkini, l’égalité hommes/femmes » . De son côté, le président du mouvement « Debout la France » voit ces associations comme « des obscurantistes rétrogrades ». Pourtant, les côtoyer ne le dérangeait pas avant cela, il semblerait…
Cette affaire ne devrait pas s’arrêter là et montre d’ailleurs que face à l’opportunisme politique et aux discours qui aident la parole islamophobe à se répandre, les dirigeants des mosquées devraient faire barrage et se positionner.
1 commentaire
je suis totalement en accord avec les dirigeant des mosquée ce sont les politiques et les journalistes qui monte les communauté les une contre les autres