A la tribune de l’Assemblée Générale des Nations Unies, et au lendemain du bombardement d’un convoi humanitaire de l’ONU en Syrie, François Hollande a eu un message fort sur le conflit : « Ca suffit ». Mais est-ce suffisant et n’est-ce pas trop tard ?
Une tragédie, une honte pour la communauté internationale
C’était la dernière intervention du président français à New-York, à l’ONU, au cours de ce quinquennat. Dans son discours, il a essentiellement parlé d’un plan d’accès à l’électricité en Afrique, de la ratification de la COP21 et du conflit israélo-palestinien. Evidemment il a aussi été question de la Syrie. Ce désastre est pour lui une tragédie qui sera une honte pour la communauté internationale si personne n’y met fin. Alep est une ville martyr, les enfants sont « écrasés » comme l’indique François Hollande. Il est revenu sur le bombardement du convoi humanitaire de l’ONU, détruisant l’aide apportée mais surtout causant la mort d’humanitaires et de civils. Sans oublier que ce drame a mis fin au cessez-le-feu qui venait d’être décrété.
François Hollande a demandé une réunion d’urgence du Conseil de Sécurité afin d’imposer un nouveau cessez-le-feu. Mais quel écho aura vraiment ce « ça suffit » qui arrive bien trop tard ?