Comme chaque année, les gendarmes ont découvert plusieurs lieux d’abattage illégaux en France.
Des abattages illégaux
Hier, un abattoir clandestin a été découvert dans une ferme de Pluvet, en Côte-d’Or. Alertés par des riverains de la présence d’une centaine de personnes sur une exploitation agricole, les gendarmes se sont rendus sur place et ont ainsi découvert plusieurs dizaines de moutons égorgés ou sur le point de l’être. Les moutons déjà égorgés ont été saisis et remis à l’équarrissage pour destruction.
De même à Vieux-Berquin (Nord), entre Lille et Dunkerque, où les gendarmes ont découvert une cinquantaine de moutons accompagnés de leurs propriétaires dans un abattoir clandestin, ainsi qu’à Ferrières-en-Bray, où 30 ovins ont été trouvés sur le point d’être abattus dans une prairie.
Un acte puni par la loi
Au-delà des 120 abattoirs déjà en place, une soixantaine ont été agréés afin d’enrayer les pratiques clandestines. Mais à cause du prix parfois exorbitant demandé par les abattoirs, mais aussi l’attente qui peut durer plusieurs heures pour pouvoir égorger son mouton, ou tout simplement le désir de vouloir égorger soi-même son mouton « à l’ancienne », beaucoup continuent à le faire en dehors des abattoirs, encourant une peine de six mois d’emprisonnement et de 15.000 euros d’amende.