Suite à l’attentat qui s’est déroulé à Orlando en Floride. Nombreuses sont les prises de positions ainsi que les dénonciations des raisons pour lesquelles un tel drame s’est produit. Nous assistons, ainsi, à deux sons de cloche : entre démocrates et républicains rien de va plus et tout les oppose.
Un sujet pris d’assaut par les politiciens en vue de gagner des voix pour la présidentielle
Alors que l’on aurait pu espérer qu’un tel drame aurait rassemblé les américains, les deux partis en lice pour le poste de dirigeant du pays se démarquent une fois de plus sur l’analyse qu’ils font de la situation et des causes de ce terrible événement. En effet, les démocrates mettent en avant la solidarité envers la communauté LGBT (touchée lors de ce massacre) et dénoncent le manque de contrôle des ventes d’armes à feu alors que les républicains pointent du doigt l’islamisme et tentent de montrer un « faible » soutien à la communauté victime de cette attaque. Donald Trump, candidat républicain emblématique de la course à la présidentielle a, lors d’un énième meeting, appelé à l’interdiction de l’entrée des musulmans et des ressortissants des pays ayant « un passé de terrorisme ». Jouant sur les peurs en affirmant : « ce n’est que le début », « je l’avais bien dit », le candidat du Grand Old Party ne se dit pourtant pas favorable à un contrôle strict des armes. D’ailleurs, le gouverneur républicain de Floride, Rick Scott, a rappelé que, selon lui, « le second amendement (sous entendu le port d’armes), n’a jamais tué personne » .
La volonté affichée d’opter pour le profilage des citoyens américains de confession musulmane
Dimanche 19 juin, lors d’une interview accordée à CBS, Donald Trump a émis l’idée de mettre en place un profilage des musulmans. En effet, il s’exclama : «Je pense que le profilage est une option à laquelle il va nous falloir commencer à réfléchir en tant que pays», ajoutant ainsi : «Des pays y ont recours, comme Israël et d’autres, et cela marche en ce qui les concerne», a ajouté le milliardaire, en concluant: «Ce n’est pas la pire des choses à faire».
Le clivage Républicains/ Démocrates apparaît comme étant de plus en plus grand. Un bras de fer s’annonce en perspective houleux et sans aucune pitié.