L’humanitaire français, Moussa Tchanchuing, est retenu au Bangladesh depuis le 22 décembre dernier, soit 150 jours, sans qu’il ne puisse quitter le territoire.
Une liberté conditionnelle qui s’éternise
Bien que Moussa ait pu bénéficier d’une liberté conditionnelle le 1er mars dernier, il n’est pas pour autant totalement libre et reste jusqu’à ce jour dans l’attente de son procès annulé à plusieurs reprises. Le 5 mai dernier, une audience avait également été annulée en raison de l’absence du juge ce jour-là au tribunal. Ce mercredi 18 mai, son procès a de nouveau été reporté. Son frère Kamdem Tchantchuing s’est insurgé face à ce laxisme de la justice bangladaise :
« Nous venons d’apprendre que l’audience prévue demain est de nouveau remise à plus tard. Officiellement, parce qu’un avocat est mort. Et par respect, personne ne travaillera à la Cour demain »
Dans l’attente d’une nouvelle date de procès, Moussa continue à apporter son aide aux nécessiteux situés au sud du Bangladesh et la mobilisation autour de l’hashtag #FreeMoussa n’a pas faibli.