Lundi 25 Avril 2016, deux figures emblématiques de la droite et plus précisément du parti des Républicains se sont fait entendre concernant le thème qui est depuis quelques mois malheureusement « à la mode », à savoir l’Islam.
Une montée du communautarisme en France déplorée
En effet, Jean-François Copé a, dans une interview accordée à Bfmtv-Rmc, demandé plus de transparence « dans le financement des mosquées ». Celui qui se rêve et se voit déjà à la tête des Républicains lors de la future primaire utilise explicitement l’islam et rappelle un « événement marquant » à savoir la polémique dite du « pain au chocolat » et rappelle son opposition farouche à la burqa. Tous ces éléments ont pour but d’illustrer ce qu’il considère comme étant « la montée terrible du communautarisme » dont le voile est « l’un des éléments constitutifs ».
Plus globalement, ce candidat à la primaire des Républicains défend l’idée qu’une « charte civile » soit mise en place en vue que chaque institution religieuse rende des comptes. Toujours dans la même lignée, Jean-François Copé, qui est également député-maire de la ville de Meaux, exige une « transparence dans le financement des mosquées » ainsi qu’un « contrôle extrêmement précis (des imams) ».
Refus catégorique d’ouvrir une mosquée à Nice
Le Maire de Nice Christian Estosi a, quant à lui, convoqué le conseil municipal en vue d’attaquer en justice le préfet validant l’ouverture d’une mosquée à Nice.
L’histoire remonte à l’année 2012. En effet, à cette date, le projet de construction d’un centre culturel et cultuel nommée En Nour ( la lumière en arabe) a vu le jour. Le maire de l’époque s’était farouchement opposé à l’ouverture de ce centre en déclarant : « tant que je serais maire de Nice, le centre cultuel et culturel musulman En-Nour n’ouvrira pas ! ».Malgré son explicite opposition, ce centre comprenant un espace de prière, des salles de soutien scolaire et d’enseignement, une bibliothèque… , a vu le jour et a reçu très récemment l’autorisation préfectorale d’ouverture, autorisation octroyée par le préfet des Alpes Maritimes dénommé Adolphe Colrat.
Prétextant que ce centre pourrait représenter un réel danger, Christian Estrosi a convoqué un conseil municipal extraordinaire en vue d’attaquer en justice la décision préfectorale et de faire ainsi fermer le centre En Nour.
L’islam semble être devenu le « sujet à la mode » pour les politiques.