Le FFS, Front des Forces Socialistes, s’élève depuis longtemps contre le pouvoir en place en Algérie et veut proposer une autre façon de diriger le pays. Aujourd’hui, le parti tire la sonnette d’alarme face à plusieurs phénomènes qui tirent l’Algérie vers le bas comme la corruption, les volontés séparatistes de certains Kabyles et les crises financières et économiques.
Un pouvoir autiste et arrogant
Mohamed Nebbou, premier secrétaire du parti dresse un constat alarmant et veut mettre en garde le peuple algérien, le pays va mal et ses dirigeants ne sont pas à l’écoute. Il a ainsi rappelé :
Cela fait des années que le FFS propose au pouvoir « d’ouvrir un processus de sortie de crise AVEC les Algériens », cela fait des années qu’il lui dit « n’ayez pas peur de votre peuple ! Allons vers la construction d’un consensus national qui redonne un nouveau souffle à cette Algérie meurtrie !»
Selon lui, les volontés séparatistes de certains Kabyles sont révélées et exacerbées par le pouvoir en place qui en niant les difficultés de son peuple, pousse les gens les uns contre les autres. Il indique que, pour lui, le séparatisme n’a pas d’avenir et que l’Algérie est gangrénée par la corruption, ce qui freine considérablement les possibilités de développement et de construction d’un avenir serein. Mohamed Nebbou va jusqu’à dire que « le temps est compté pour le pays » et qu’il est temps que chacun prenne ses responsabilités. Enfin, le message du FFS se conclut en rappelant que cette alerte n’est pas une menace mais une véritable volonté de faire avancer le pays par la voie de la discussion, de l’écoute et de l’échange.
La situation de l’Algérie est préoccupante et ce depuis des années, au regard des ressources qu’elle possède et de l’amour que son peuple lui porte, il y a matière à développer le pays et le faire prospérer. Encore faut-il que ce soit une volonté commune et qu’elle soit mise en oeuvre dans l’intérêt de tous.