Petit à petit, les pays européens ferment leurs frontières suite à l’arrivée massive de réfugiés dont personne ne veut. La situation devient critique et ce samedi 27 février, ce sont plus de 6500 personnes qui sont bloquées dehors à la frontière entre la Grèce et la Macédoine.
Des quotas instaurés
Pour ces 6500 personnes, les autorités grecques annoncent un délai de deux semaines afin de trouver des solutions, pendant ce temps, il y a fort à parier que des milliers d’autres vont arriver et il n’y aura toujours pas de solutions. Afin de « freiner » l’arrivée des réfugiés, les pays de l’Union Européenne instaurent des quotas d’entrées quotidiennes et demandent davantage de documents pour pouvoir passer la frontière. Certains responsables, incapables de prendre en charge ces milliers de personnes, se plaignent de subir les erreurs des autres comme le ministre grec de la politique migratoire Yiannis Mouzalas :
Nous faisons face à une crise humanitaire que d’autres ont provoqué !
Depuis le début de l’arrivée des réfugiés, ils sont désignés par les médias comme des « migrants » opportunistes, profitant d’une situation de guerre pour venir « conquérir » ou « islamiser » l’Europe. L’égoïsme dont font preuve tous ces pays est inhumain tant il faut être désespéré pour tenter de traverser la Méditerannée dans les conditions proposées aux Syriens, Afghans, Irakiens, etc. Désormais, chaque pays prétend fermer ses frontières car c’est un autre pays qui l’a fait avant lui et qu’il ne peut supporter seul la prise en charge de ces milliers de personnes. Dans cette réalité, le mutisme de pays comme la France ou l’Allemagne qui, au regard de leur situation économique, pourraient faire beaucoup plus, est honteux.
Est-ce qu’il faudra attendre un drame humain pour que ces réfugiés soient véritablement aidés et considérés comme une priorité ? Les responsables européens sont tellement aveuglés par leur petit confort personnel et leur volonté de profit qu’ils en oublient que des hommes, des femmes et des enfants meurent chaque jour à leur porte par leur faute directe ou indirecte.