C’était l’acte de trop. Celui qui était parfaitement tombé juste après les attentats du 13 novembre, celui qui était trop antisémite et celui qui nous avait coûté tous ces discours -de deux poids deux mesures- pleins de tolérance, de paix, de soutien, de fraternité… mais surtout d’hypocrisie.
Arrêté pour « dénonciation de crime imaginaire »
Tzion Saadoun, un enseignant juif, avait déclaré avoir été agressé dans le 13e arrondissement de Marseille, le 18 novembre dernier. Ces 3 agresseurs auraient tenu des propos antisémites et l’auraient insulté avant de le frapper et de lui « taillader les avant-bras avec un couteau ». L’un d’eux aurait soulevé son tee-shirt afin de lui montrer une inscription de DAECH ainsi qu’une photo de Mohamed Merah sur son téléphone portable. Enfin, une patrouille de police serait finalement arrivée au bon moment faisant fuir les agresseurs présumés.
Mais… tout ne serait qu’invention
L’histoire tragique de ce professeur juif n’aura pas tenu longtemps la route. Il a été placé ce matin en garde à vue dans les locaux de la Sécurité publique, a annoncé une source proche du dossier qui affirme que Tzion Saadoun est actuellement interrogé pour « dénonciation de crime imaginaire ». Le verdict de la justice française sera-t-il à la taille de l’indignation qu’avait suscité cette pseudo-agression ?
Affaire à suivre…