La déchéance de nationalité a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps, et c’est hier à l’Assemblée que le devoir de mémoire d’un député en a fait les frais…
Un récit ponctué de souvenirs familiaux
Monsieur Charles de Courson, député membre de l’Assemblée nationale, a tenu hier après-midi un discours qui était pour le moins teinté d’émotion :
« Voter pour ce texte, c’était trahir la mémoire de mon grand-père, député de la nation »
C’est en ces termes qu’il s’est exprimé sur l’histoire de son grand-père, d’une voix sanglotante, citant le texte de loi relatif à la déchéance de nationalité. Avant de conclure :
« Que le lourd passé de notre Nation éclaire son avenir »
La résignation pendant que d’autres sont soumis à l’assignation
Au départ contre cet amendement inopiné, ce député a fini par faire volte-face et s’est vu contraint d’accepter cette mesure coercitive.
Ce débat illustre bien le fossé existant entre l’Etat et ses citoyens quant aux questions gouvernementales. Il met l’accent sur un sujet épineux qui reste encore sensible à l’heure actuelle ; au moment même où de nombreux français sont attaqués de plein fouet par des assignations de justice injustifiées, et qui tentent de faire valoir leurs droits dans l’indifférence la plus totale.
▷▷▷ Une intervention pleine d’émotion► Les larmes aux yeux, Charles de Courson s’est exprimé sur la déchéance de nationalité, en débat ce mardi à l’Assemblée nationale.► Évoquant la mémoire de son grand-père, il s’est dit opposé à la première version du texte, « inacceptable » car « contraire à l’unité de notre nation », et favorable à sa nouvelle rédaction.
Posté par iTELE sur mardi 9 février 2016