Le Bureau Central d’Investigations Judiciaires (BCIJ) a procédé, hier matin, au démantèlement d’une cellule terroriste de cinq personnes. Les autorités marocaines affirment avoir déjoué «un plan terroriste visant à porter une grave atteinte à la sécurité du Royaume». D’après le ministère de l’Intérieur, les individus avaient pour cible les villes d’Essaouira, Sidi Allal Bahraoui, Beni Mellal et Tinzouline dans la province de Zagora, au sud du Maroc.
Les services de sécurités en état d’alerte
La BCIJ dépendante de la Direction générale de la surveillance du territoire national, a pu effectuer une descente dans une maison à Essaouira grâce à un recueil d’informations précises. Trois des cinq membres de la cellule terroriste, qui ont été interpellés sont semble t-il, de fervents adeptes de l’idéologie extrémiste de « Daech ». Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur révèle la saisie d’une quantité importante d’armes de guerre. Un arsenal composé de 4 pistolets automatiques, 1 pistolet mitrailleur, 7 bombes lacrymogènes, 3 tasers et une grande quantité de cartouches et des produits suspects servant probablement pour la fabrication d’explosifs et des armes blanches ont été retrouvés dans la maison.
Selon les informations rapportées par les autorités, les protagonistes mis en cause étaient sous surveillance accrue depuis plusieurs semaines. Leurs noms étaient apparues dans des affaires similaires toujours en relation avec des réseaux terroristes déjà démantelés. La collecte de ces informations ont permis d’établir que les suspects préparaient un « complot terroriste menaçant gravement la sécurité du royaume ». Ils avaient, en effet, planifié de commettre des actes de sabotage ciblés dans le Royaume avant de rejoindre les camps de Daech dans la zone syro-irakienne.
D’après des sources d’Al Yaoum24, les services de sécurité marocains sont en état d’alerte maximale.
Le pays ne serait pas à l’abri d’une éventuelle menace terroriste.
Les contrôles ont été renforcés dans les entrées et les sorties des villes, mais également dans certaines zones sensibles, notamment les gares ferroviaires et routières, selon la même source.