Dans la campagne de la Palestine pour la reconnaissance de son Etat, voici une nouvelle étape. L’Assemblée générale de l’ONU a adoptée une résolution autorisant la Palestine à hisser son drapeau au siège new-yorkais de l’institution internationale.
Une mesure symbolique
Ce jeudi, 119 voix ont voté pour à la résolution autorisant la Palestine à faire flotter son drapeau au siège de l’institution basée à New-York (8 voix contre et 45 abstentions). Ce pas de plus dans la reconnaissance de l’Etat palestinien met en lumière une nouvelle fois la difficulté des négociations avec l’Etat d’Israël, qui a d’ailleurs voté contre cette résolution tout comme les Etats-Unis.
La France inquiète pour la poursuite de la colonisation ?
Tandis que le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a rappelé que « les colonies étaient illégales au regard du droit international et étaient un obstacle à la paix », le premier ministre français, Manuel Valls, s’est quant à lui montré inquiet face au recul de la « solution des deux Etats » qui pourrait disparaître à mesure que la colonisation se poursuit. Faisant allusion à l’annonce des nouvelles constructions qu’entreprend Israël.
Un résolution qui déplait à Israël
Selon Ron Prosor, ambassadeur israélien à l’ONU, l’Autorité palestinienne aurait pour objectif de « manipuler » les Nations unies « pour marquer des points ».
La résolution demande que les drapeaux des Etats non membres de l’ONU ayant le statut d’observateur (cas de la Palestine depuis le 29 novembre 2012) soient « hissés au siège et dans les bureaux des Nations unies après ceux des pays membres ». Un statut que seuls les Palestiniens et le Vatican partagent.
Une mesure, certes, symbolique mais forte de sens pour le peuple palestinien en recherche d’une réelle reconnaissance internationale.