Ce mercredi, Israël a annulé l’autorisation 500 Gazaouis qui bénéficiaient d’un aménagement pour se rendre, en fin de semaine, à Jérusalem afin de prier. Ce passe-droit qui leur avait été « octroyé » a été supprimé à la suite d’un tir de roquette depuis le territoire palestinien, précise le ministère de la Défense. Supposé tir de roquette puni dans la foulée par trois raids israéliens sur la bande de Gaza.
L’impunité israélienne perdure
En ce mois de Ramadhan, la terreur reprend. Les Gazaouis désirant aller prier sur l’esplanade de Jérusalem sont comptés. Selon les autorités israéliennes, 800 permis de passage ont été donnés chaque week-end du mois de Ramadhan. Un nombre dérisoire et non-vérifiable, marquant l’étouffant blocus sur la bande de Gaza.
Une situation de plus en plus oppressantes pour une population coupée du monde et oubliée dans un mois qui se veut être celui de l’apaisement et de la méditation.