Depuis le 31 mai, les sanctions contre les lanceurs de pierres palestiniens sont facilitées grâce à un projet de loi approuvé par un comité ministériel israélien.
Un projet de loi adopté à l’unanimité
Selon The Times of Israel, le texte prévoit une sanction de dix ans de prison à l’encontre de tout manifestant pris en train de lancer des pierres sur des véhicules en mouvement. Bien évidemment, ce projet de loi a été approuvé, le 31 mai dernier, à l’unanimité par le gouvernement israélien.
« Le projet de loi, qui devrait faire l’objet de plusieurs lectures de la part du Parlement avant d’entrer en vigueur, est un amendement d’une loi existante qui sanctionne les lanceurs de pierres d’une peine pouvant aller jusqu’à vingt ans d’emprisonnement, mais seulement dans le cas où leur intention d’infliger des dommages est prouvée », déclare le journal.
La sanction reste « très légère au vu du crime »
Dans la majeure partie des cas les lanceurs de pierres palestiniens écopaient de trois mois de prison, cependant, afin de mettre en vigueur cette nouvelle loi il reste difficile de « prouver » l’intention de causer des dommages sur les véhicules ou de blesser les soldats israéliens. La sanction pouvant s’élever à dix ans de prison ferme reste, pour la ministre de la Justice chargée du texte, Ayelet Shaked (du Foyer juif, parti d’extrême droite), « très légère au vu du crime ».
« Cette loi est la première décision majeure de la nouvelle ministre de la Justice, qui cherche à reprendre une proposition de loi présentée par l’ancien cabinet mais qui n’est pas devenue une loi parce que le Parlement a été dissous en vue des élections du 17 mars », analyse The Times of Israel.