Suite à l’attentat de Charlie Hebdo à Paris, la liberté d’expression a été atteinte et comme si cela ne suffisait pas, la France ajoute de l’ambiguïté avec l’affaire du petit Ahmed, 8 ans, accusé d’apologie du terrorisme. En comparant la liberté d’expression de France à celle du Québec, nous voyons une grande différence : la justice est mieux appliquée au Québec.
Des propos montrés du doigt
L’imam Hamza Chaoui est un prêcheur de la mosquée de l’université Laval, Québec. À Montréal, une vidéo sur internet de l’imam est pointé du doigt, un extrait nous montre qu’il dit : « … Lorsque tu vas par exemple couper la main (d’un voleur) devant le public et devant les espèces de voleurs, jamais ces voleurs ne vont avoir le courage de voler encore une fois… »
Caroline Belley, avocate et journaliste, membre du conseil d’administration chez Conseil de presse du Québec, affirme que :
« Bien que choquants pour les uns, voire grotesques pour les autres, les propos de l’imam sont protégés par la liberté d’expression et d’opinion prévue dans les chartes canadienne et québécoise. Dans un arrêt récent, la Cour suprême a réaffirmé que même si des propos pouvaient être détestables ou même offensants, il fallait les tolérer, à moins qu’ils n’incitent concrètement à la violence ou à la haine une personne raisonnablement informée. D’ailleurs, le Code criminel interdit toute incitation publique à la haine. Pour qu’il y ait incitation à la haine, il faut que les propos soient diffusés publiquement, et non en privé, et que leur teneur soit susceptible d’entraîner une violation de la paix sociale. Cette disposition vise à protéger des groupes vulnérables en raison de leur couleur, leur race, leur religion, leur origine ethnique ou leur orientation sexuelle. »
Liberté d’expression : l’application
Même si certains Québécois ne sont vraiment pas d’accord avec les arguments qu’avancent certains autres, ils ne s’empêchent pas de s’exprimer mutuellement. Le Québec a bien défini ses lois, les connaît très bien et sait comment les appliquer. Voilà un bon exemple d’analyse et de traitement.