Ces derniers jours, le Premier ministre Manuel Valls s’est distingué par ses déclarations sur la situation sociale de la France avec des mots forts, aussi bien dans le ton que dans le sens. Ce vendredi, il a réaffirmé sa communication auprès de lycéens sur le sujet du terrorisme.
Ghetto et apartheid
Voici deux sujets phares des discours de Manuel Valls depuis maintenant plus de dix ans. En effet, en 2005 lorsqu’il était encore maire d’Evry, ces termes avaient été utilisés suite aux émeutes afin de dénoncer une situation. En 2009, alors député-maire de la même ville, il s’était laissé aller avec la fameuse expression « les blancos » en parlant des Français caucasiens. Suite aux événements de ces derniers jours, et en tant que Premier ministre, il a de nouveau utilisé des termes forts pour évoquer la situation sociale en France. Selon lui, il y a actuellement « un apartheid territorial, social, ethnique » en France, des mots forts qui témoignent de la forme de communication voulue par Manuel Valls. Face à l’emploi de ces mots, nombreux sont les politiques qui se sont insurgés les jugeant trop forts, notamment de la part d’un Premier ministre.
« Vivre avec la menace terroriste »
La dernière déclaration choc prononcée ce vendredi lors de sa rencontre avec des lycéens en Seine-et-Marne. Il a souhaité par cette phrase appuyer sur le fait que, selon lui, les Français de la tranche d’âge des lycéens doivent s’habituer à vivre avec la menace terroriste et vivre en conséquence. Il a également pointé du doigt que, dans sa conception des faits, il est important que les étudiants et les enseignants se rendent compte de la situation que traverse la France, et que la menace est toujours présente car tous les réseaux liés aux récents attentats n’ont pas été démantelés.
Il est clair que dans sa façon de communiquer lors d’événements importants, Manuel Valls choisit l’emploi de mots forts, de « phrases choc ». Le risque de ce type de communication est que l’on se focalise sur la forme et non sur le fond, et c’est bien le fond qui est attendu de nos représentants lorsque ce type de situation se produit.
1 commentaire
Vive les hypocrites dans la politique francaise..