Mercredi, à la demande de la Jordanie, les quinze membres du Conseil de sécurité se sont réunis d’urgence, afin de mettre un terme à la prolifération des colonies israéliennes, qui s’exécute de manière plus vive encore du côté de Jérusalem-Est ces derniers temps.
L’inertie onusienne…
« On doit exiger d’Israël, le pouvoir occupant, de cesser immédiatement et entièrement ses activités illégales de colonisation dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est », c’est ce qu’a déclaré devant le Conseil l’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyadh Mansour.
Bien que les tensions se soient faites plus vives cet été, aucune action radicale n’a été entreprise par l’organisation internationale ayant reçu pour mission le maintien de la paix depuis l’après Seconde Guerre mondiale.
Tous les membres, ou presque tous, ont dénoncé le risque d’une recrudescence de la violence au vu des multiples violations du droit international par l’Etat hébreux. Le secrétaire général adjoint de l’ONU aux Affaires politiques, l’Américain Jeffrey Feltman, considère que « l’envoi de colons dans les territoires palestiniens constituait une violation du droit international et allait à l’encontre d’une solution à deux Etats ».
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’est également exprimé sur cette injustice et s’est dit « inquiet » quant aux récents projets menés par Israël qui, selon M. Feltman, « une fois encore, soulèvent de graves doutes sur l’engagement d’Israël à réaliser une paix durable ».
Du point de vue français, l’ambassadeur français à l’ONU, François Delattre explique qu’un « risque d’une explosion incontrôlée de violences ne peut être écarté ». Il invite, par ailleurs, Israël à renoncer à ce projet « illégal au regard du droit international ».
L’arbitraire israélien se poursuit
Lundi encore, Israël exposait ses plans quant à la construction de 1000 logements à Jérusalem-Est. Un projet qui ne fait que rendre les relations israélo-palestiniennes encore plus tendues puisque les Palestiniens aspirent à ce que Jérusalem soit la capitale politique de leur futur Etat.
Ces derniers préviennent que ce projet pourrait déclencher « une explosion » de violences.
Vers une fin du despotisme israélien ?
L’on voit de plus en plus une mobilisation autour de la cause palestinienne. De nombreux pays commencent à prendre la parole et à s’insurger face à la véritable dictature israélienne qui s’installe. Parmi ces Etats, la Suède et la Grande-Bretagne. En effet, hier, la Suède a reconnu l’Etat de la Palestine et le Parlement britannique a aussi voté en faveur d’une reconnaissance de l’Etat de Palestine.
L’Union européenne aurait même menacé Israël de la sanctionner si elle poursuivait sa colonisation, mais Benjamin Netanyahu persiste. Il a récemment déclaré devant le Parlement : « Je ne ferai aucune concession qui mette en danger notre pays ».