Alors que les intermittents de l’indignation sont en congé, Israël continue dans la plus grande impunité de s’accaparer les terres palestiniennes. Il est déjà loin, loin le temps où les foules se rassemblaient pour dénoncer les crimes de l’Etat colon. Evidemment, il semblerait que la pseudo-trêve ait eu raison de bien des âmes justicières.
Ils s’emparent de force de 25 appartements
Mardi dernier, dans un quartier de Jérusalem-Est, des colons israéliens ont décrété que des habitations palestiniennes étaient leurs, avançant même que ces dernières avaient été acquises légalement. Drôle de conception que d’estimer légal le fait d’expulser de chez elles des familles pour s’attribuer le territoire. Les habitants palestiniens, consternés, se sont opposés aux colons de plus en plus nombreux dans le quartier de Silwan se situant non loin de l’esplanade des Mosquées, donnant lieu à des altercations.
« Des serrures brisées »
Un jounaliste AFP, Mohammed al-Khayat affirme : «Ils ont brisé les serrures et en ont installé de nouvelles»
Mais le plus affligeant, ce sont les propos du terroriste Netanyahou, toujours impuni. Il avance avec assurance : « les colons ne sont pas des occupants sur la terre d’Israël»: «l’Histoire, l’archéologie et le bon sens, tout cela montre que nous avons depuis plus de 3.000 ans un lien particulier avec cette terre»
De quoi rappeler que la vermine sioniste n’est pas à prendre à la légère, elle demeure une entité qui ne connaît aucune limite dans la barbarie et l’injustice. Faire croire que la guerre est finie aura suffi à faire gagner à l’Etat sioniste bien des batailles face à une communauté qui, elle, demeure réactionnaire et qui surtout oublie vite, trop vite.