Suite à la mise en garde de nombreux produits, la chaîne de café StarBucks, parmi les principales cibles du boycott qui progresse rapidement, n’a eu d’autres choix que de nier tout lien avec Israël.
Vérité ou stratégie économique?
Dans un communiqué publié sur son site officiel, la chaîne de cafés a publiquement réfuté les allégations concernant son soutien à Israël, en annonçant que ni Starbucks Howard Schultz, ni le chef de la direction « n’apportent de soutien financier à Israël, ou à son armée, dans le sillage de ce StarBucks ». La société a également souligné qu’elle avait fermé tous ses magasins en Israël, en 2003, en raison de « difficultés opérationnelles. »
Un aveu qui intervient suite à la montée en croissance de la nouvelle campagne de boycott, et notamment du succès de l’application buycott qui a ciblé Starbucks. Mais également la campagne BDS (Boycott, désinvestissement, sanctions), lancée en 2005 par 171 ONG palestiniennes, qui se veut mettre la pression sur Israël par la voie économique, en ciblant les principales marques à boycotter.
Quoiqu’il en soit, la pression monte chez les grandes marques internationales qui se sentent contraintes de démentir tout liens avec la politique israélienne, sécurité économique oblige.