Un tremblement de terre a secoué, dans la nuit de jeudi à vendredi, la région ouest de la Méditerranée.
Du Maroc à l’Algérie
C’est ce jeudi, vers 17 heures (heure locale), que le nord du Maroc a ressenti les premières secousses. Selon l’institut national de géophysique relevant du Centre national pour la recherche scientifique et technique, il s’agissait d’un seisme de magnitude 4,3 sur l’échelle de Richter. L’épicentre de la secousse se situait dans la commune de Selouane, dans la région de Nador. Une seconde série de secousses a été enregistrée vers 20 heures.
Ce matin, ce fut au tour de la capitale politique algérienne de ressentir la plus forte secousse vers 6 heures. Le séisme avait son épicentre en mer, plus précisemment, à 19 km au large de Bologhine, un quartier situé au nord d’Alger.
Des victimes dues à la panique
A Alger, ainsi que dans les départements limitrophes, six personnes décédées et 420 blessées ont été repertoriées suite à la panique provoquée par le séisme, selon les déclarations de la cellule de crise du ministère de la Santé.
« Selon un bilan hospitalier définitif, il y a eu six morts ainsi que 420 blessés », pour la plupart des blessés légers, a annoncé à l’AFP, un membre de la cellule de crise du ministère de la Santé.
Parmi les blessés, «21 personnes sont encore hospitalisées dont sept doivent subir des interventions chirurgicales aujourd’hui (vendredi)», a-t-il précisé.
Sur les six morts, quatre personnes ont péri en sautant par dessus leurs balcons ou leurs fenêtres et deux sont décédées d’arrêts cardiaques, selon la même source.
L’ouest de la Mediterranée, une région sujette à de nombreux tremblements de terre
Rappelons que cette région de l’ouest de la Méditerranée est souvent sujette à ce genre de catastrophe naturelle.
En effet, en mai et début juillet, Mostaganem et Nador avaient été, respectivement, le théâtre de déchaînements naturels.
Kamel Lamali, chercheur au centre algérien de recherches en astronomie, astrophysique et géophysique , a d’ailleurs déclaré à l’AFP : «Ce séisme entre dans l’activité normale de la sismicité de l’Algérie qui se trouve au centre de deux plaques majeures. L’Algérie enregistre une centaine de séismes par mois, mais la plupart ne sont pas ressentis».